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Bonne année !
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Par lobabel le 5 Janvier 2018 à 17:36
Jusqu'en 1860, le Logis des Inquisiteurs, situé dans la Cité, communiquait avec le chemin de ronde menant à la tour dite de la Justice.
Lors des restaurations, la galerie surplombant la Porte d'Aude fut entièrement remaniée.
Appelée aujourd'hui "galerie des Inquisiteurs", elle est accessible aux visiteurs du château comtal, sur le circuit ouest.
Photographies Médiathèque du Patrimoine.
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Par lobabel le 15 Novembre 2017 à 21:34
Cité de Carcassonne...
Représentation du monument
tel qu'il était au milieu du XIXème siècle,
avant l'intervention de Viollet-Le-Duc
Photographies © Fabienne Calvayrac - 2017
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Par lobabel le 24 Avril 2017 à 19:24
Avril 2017, une promenade en fin de journée autour de la Cité...
Ci-dessus, le château comtal vu de Saint Gimer
Ci-dessous, au premier plan,
la Tour Carrée de l'Evêque
Ci-dessous, le front ouest de la Cité
Photographies © Fabienne Calvayrac - 2017
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Par lobabel le 31 Janvier 2017 à 18:06
Retrouvez toute l'actualité de
"La ronde des Gargouilles"
sur le site du fonds dotation
Cité de Carcassonne de pierre et de rêves
à l'adresse suivante:
WWW.CITEDECARCASSONNE.ORG
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Par lobabel le 16 Janvier 2017 à 16:21
En 1972, dans l'Indépendant, Antoine Labarre écrit:
..."Sur l'emplacement de l'Hôtel de la Cité s'élevait jadis le Palais de l'Evêque, édifice qui occupait la totalité du triangle délimité par la Porte d'Aude, la tour de Cahuzac et l'église Saint-Nazaire."
© Médiathèque du Patrimoine
... "Vendu en 1791 comme bien national, le Palais, déjà vétuste, acheva faute de soin de tomber en ruine et ses pierres furent dispersées.
Au siècle dernier, lors de la restauration de la Cité, il fut fait un emploi considérable de toutes les pierres abandonnées dans les ruines, dont personne n'avait voulu. C'est ainsi que l'on trouve 25 pierres sculptées des arcades du Palais dans le mur de soutènement du jardin de l'Hôtel de la Cité parallèle à la courtine ouest qui va de la tour carrée de l'Evêque, à la tour Cahuzac. L'on y trouve également un élément de chapiteau et plusieurs fragments de colonnes.
L'administration des Monuments Historiques, au temps du successeur de Viollet-Le-Duc, Monsieur Boeswillwald, autorisa l'emploi de ces meneaux que l'on retrouve aussi, au nombre de neuf, dans le mur de la galerie surplombant la Porte d'Aude. L'on y trouve aussi trois fragments d'encorbellement gothique. Bien d'autres, que l'on ne peut voir, sont enfouis dans les maçonneries."...
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Par lobabel le 11 Mai 2016 à 21:40
Evoquant le passage du Prince Noir à Carcassonne:
..." Il n'y avoit alors que deux ou trois puits dans toute la Cité. Il y en a aujourd'hui 17, dont le principal a 12 pieds de diamètre, 42 de profondeur, et 18 de hauteur d'eau: les habitants le regardent comme une merveille et lui attribue bien de choses chimériques; mais son eau, de même que celle des autres puits, est fade et pesante; et les habitans qui n'en font aucun usage pour leur boisson, préfèrent celle d'une source qui est très de près de la porte Principale et qu'on pourroit bien trouver moyen de conserver en temps de siège.
Il y avoit anciennement une autre belle fontaine dans le cloître de l'église Cathédrale"...
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Par lobabel le 8 Avril 2016 à 19:49
Entre la barbacane Saint-Louis et la Tour de Bérard, l'enceinte extérieure présente les vestiges d'un blason aujourd'hui très dégradé.
Cette partie de l'enceinte extérieure date de remaniements du XVIème siècle. Elle forme un bandeau aujourd'hui compris entre la construction du Moyen-âge et les restaurations du XIXème siècle.
Selon l'historien Joseph Poux, le blason représentait la couronne royale, ainsi que des fleurs de lis qui "semblent avoir été martelées", et des anges.
A égale distance de chaque côté de ces armoiries royales, on peut distinguer deux écussons malheureusement trop dégradés pour pouvoir être décrits.
Chacun est entouré de petits boulets de pierre, d'autres boulets, plus gros, se trouvent de chaque côté de l'ensemble.
Photographies © Fabienne Calvayrac - 2016
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Par lobabel le 31 Mars 2016 à 21:52
Ci-dessus:
L'arase gallo-romaine vue de la Tour du Moulin du Connétable
Ci-dessous:
La même arase vue de la courtine de la Tour du Tréseau
© Fabienne Calvayrac - 2013
Il a fallut dégager environ 60 m3 de terre pour mettre au jour cette partie de l'enceinte gallo-romaine située à côté de la Tour du Tréseau. Ce dégagement a permis de connaître le tracé exact de l'enceinte à cet endroit.
L'étude de ce secteur, après les fouilles archéologiques réalisées, laisse penser que la Tour du Tréseau, postérieure à la Croisade contre les Albigeois, a remplacé une tour gallo-romaine.
Ci-dessus:
La tour du Tréseau et l'enceinte médiévale qui a remplacé dans de secteur la muraille romaine
© Fabienne Calvayrac - 2013
Un mobilier archéologique important a été retrouvé lors des excavations, allant de la période romaine (débris d'amphores, de tegulae, des ossements d'animaux et des dents de sangliers, des clous, des fragments de poteries domestiques dont de la sigillée...) à la période médiévale (avec, entre autres, un denier melgorien).
Il est à noter que des fragments de "tuiles plates, munies d'un crochet central" ont été retrouvés lors des fouilles, et que leur description ne correspond pas aux tuiles utilisées par les Romains.
Elles seraient donc postérieures, datant peut-être du Moyen-âge ou des siècles suivants (voir sur ce blog mon article concernant les couvertures des tours de la Cité).
Le témoin de ce dégagement déplore que "ces travaux, entrepris dans un but touristique, aient entraîné la suppression - qui ne s'imposait pas - d'un escalier de bois aménagé par Viollet-Le-Duc pour desservir l'étage crénelé de la Tour de la Marquière. Un nouvel escalier droit en pierre a été aménagé dans la maçonnerie du rempart, et je me dois de le dire, a défiguré la conception défensive de cette courtine. On a détruit l'ordonnance des créneaux en enlevant des merlons. Le passage sur la courtine du Trésaut étant devenu dangereux pour la visite touristique, vu sa hauteur au lieu des fouilles, un chemin de circulation est en voie d'aménagement sur les tours et le rempart gallo-romain ruiné."....
..."...on a, à grand coups de marteau pneumatique, tranché à 0,80m de profondeur la maçonnerie antique que l'on aurait pas dû toucher." (voir la 2ème photo ci-dessus)
Si ces travaux ont permis de mettre au jour cette arase et de mieux comprendre l'enceinte intérieure du monument, il est toutefois triste de voir que d'autres aménagements auraient pu être faits différemment comme la création de ce passage pour les visites guidées.
Faut-il dénaturer nos monuments à des fins purement mercantiles ?
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Par lobabel le 7 Août 2015 à 20:53
Ainsi donc, la Dépêche du Midi confirme aujourd'hui ce que l'on peut lire sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines, suite à la mise en ligne d'une brochure éditée par le Centre des Monuments Nationaux.
Ce document d'appel annonçait que les visites guidées proposées par les agents d'accueil du monument, et comprises dans le droit d'entrée, seraient supprimées au mois d'août...
Je ne crois pas que les guides soient en vacances, comme on peut le lire dans cet article. Peut-être que certains le sont, mais il y a au moins quarante permanents sur le site !
Je pense que l'ouverture prochaine du rempart ouest au public, en visite libre, va nécessiter une surveillance accrue dans ce secteur et que les guides du château seront certainement affectés à ces nouvelles missions, plus liées à la sécurité des biens et des personnes, qu'à l'accueil du public.
Par ailleurs, les visites qu'ils proposaient étaient un plus, compris dans le droit d'entrée, et ne rapportaient donc rien au CMN....
Mais, la culture doit-elle être rentable ?
C'est un autre débat....
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Par lobabel le 10 Juin 2015 à 15:59
A paraître....
Editions Sutton
Collection Passé Simple
Claude Marquié
Carcassonne - Terre d'histoire
format : 165 x 235 mm, 256 pages, 26 €
."Nul ne connaît mieux le passé de Carcassonne que Claude Marquié. Il en a exploré toutes les facettes avec une acuité particulière. La passion pour une ville conduit immanquablement à porter sur elle un regard embrassant la très longue durée. Claude Marquié relève donc ici un nouveau défi : tracer un aperçu à la fois complet et concis de l'histoire de Carcassonne, de ses plus lointaines origines au début du XXIe siècle. Il a réussi un pari d'autant plus difficile que le volume imposé de l'ouvrage rendait l'opération fort contraignante. Jean Guilaine, dans sa préface, résume très bien cette monographie sur Carcassonne et la démarche de son auteur.
Magnifiquement illustrée, cette rétrospective est indispensable pour qui veut comprendre l'histoire de Carcassonne dans son ensemble. Ne se limitant pas aux frontières de la Cité, Claude Marquié retrace le passé de la capitale de l'Aude dans un style très accessible.
Professeur agrégé, officier des Palmes académiques, Claude Marquié a réalisé de nombreuses recherches sur la région carcassonnaise qui l'ont conduit de bonne heure à la présidence de la Société d'études scientifiques de l'Aude.
L'industrie textile carcassonnaise au XVIIIe siècle, sa thèse, lui a valu, outre le titre de docteur en histoire, la remise du prix Urbain Gibert ; il a complété cette étude par de nombreuses publications portant sur d'autres domaines et d'autres périodes. "Voir sur le blog de l'Académie des Arts et Sciences de Carcassonne:
http://academiedesartsetdessciencesdecarcassonne.blogs.midilibre.com/
Quelques autres ouvrages du même auteur:
Bonne lecture !
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Par lobabel le 12 Mai 2015 à 21:16
A l'instant où je rédige cet article, vous êtes déjà plus de 700 personnes à avoir visité mon blog depuis hier, tous très choqués par les "mutations" de notre monument.
Certains m'ont envoyé un mail, d'autres, un texto, pour me demander ce qu'ils peuvent faire pour "limiter les dégâts" et exprimer leur mécontentement.
Vous pouvez peut-être écrire à l'administratrice de notre Cité, qui rappelait d'ailleurs à ses invités lors de la présentation de ses voeux pour l'année 2015:
"Vous êtes ici chez vous..."
... Mais ça, on le savait déjà !
Madame Jacqueline Maillé
Administratrice du château et des remparts de la Cité de Carcassonne
Centre des Monuments Nationaux
1, rue Viollet-Le-Duc
La Cité
11000 Carcassonne
ainsi qu'à l'Architecte des Bâtiments de France
Monsieur Cassagnaud
Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine
14, rue Basse
11890 Carcassonne
Si tous les Services Publics sont tenus de répondre aux courriers qu'ils reçoivent, vous savez comme moi que certains ne daignent pas le faire...
C'est pourquoi je ne saurais trop vous conseiller d'envoyer vos courriers en recommandé avec accusé de réception !
Certes, il vous en coûtera 4 ou 5 €, mais notre Cité les vaut largement je crois, et vous serez ainsi assurés que vos lettres ne finiront pas à la poubelle !
N'hésitez pas non plus, pour ceux qui le peuvent, à aller au château pour constater par vous-même le triste sort de notre monument, d'une part, mais également pour prendre des photos que moi et d'autres partagerons sur les réseaux sociaux. Plusieurs témoignages valent mieux qu'un !
Vous pouvez également écrire au directeur, voire au président du Centre des Monuments Nationaux, à Paris, dont les coordonnées sont les suivantes:
CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX
62, rue Saint-Antoine
75186 PARIS
Les travaux qui vous choquent aujourd'hui ne sont que le début de la transformation du site...
... Et, ce site est notre patrimoine commun ... !
A très bientôt à tous,
Fabienne Calvayrac
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Par lobabel le 12 Mai 2015 à 00:01
Je vois que mon article sur le nouveau dallage du rempart ouest suscite de nombreuses réactions, alors laissez-moi vous donner quelques précisions:
- Tout d'abord, je vous confirme que mes photos ne sont pas truquées, et que ça n'est pas une mauvaise blague, mais la triste réalité !
-Ensuite, concernant les couleurs, il est vrai que l'humidité de ce jour-là les a rendues plus intenses, on voit d'ailleurs très bien sur mes photos qu'à l'endroit où le dallage était plus sec, les couleurs sont plus claires.
Mais certaines des dalles sont bien jaunes et bleues, ce que chacun peut vérifier du haut de la chemise du château qui surplombe la Cour du Midi et le fameux rempart...!
Et je ne suis pas la seule à avoir fait ce triste constat !
-Par ailleurs, la responsabilité de ces travaux est celle du Centre des Monuments Nationaux et on peut d'ailleurs lire sur son site, concernant ses missions, qu'il doit:
"Conserver, restaurer et entretenir, en tant que maître d'ouvrage, les monuments placés sous sa responsabilité mais aussi les mettre en valeur, développer leur accessibilité au plus grand nombre et y assurer la qualité de l'accueil".*
La municipalité n'est donc en RIEN responsable de cette situation !
- J'ai lu aussi les commentaires de quelqu'un qui travaille au château et qui écrit:
"Putain comment les gens peuvent etre aussi naif "*
et qui ajoute:
"Vous croyez tous ce que vous voyez?? Au fait qui l'a vu"*
(désolée pour les fautes, mais j'ai recopié les commentaires mot à mot....oui, je sais, ça vole bas, très bas....)
Et là, je me marre ! Parce que la personne qui a écrit ces commentaires travaillant sur place, elle a évidemment vu le résultat des travaux !!!
Alors un peu d'honnêteté intellectuelle, pour une fois !
Fabienne Calvayrac
*Originaux des textes cités plus haut:
Les commentaires sur Facebook
Putain comment les gens peuvent etre aussi naif ???
Vous croyez tous ce que vous voyez ?? Et au fait qui l'a vu
Les missions du CMN
- Conserver, restaurer et entretenir, en tant que maître d’ouvrage, les monuments placés sous sa responsabilité mais aussi les mettre en valeur, développer leur accessibilité au plus grand nombre et y assurer la qualité de l’accueil.
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Par lobabel le 20 Avril 2015 à 00:25
Fermé au public depuis de nombreux mois pour raisons d'aménagements divers, le rempart du front ouest devrait accueillir de nouveau le public au mois de juin.
J'avais aujourd'hui 2 conférences à faire au château comtal et du haut de la chemise du château, j'ai pu observer les changements effectués sur ce rempart entre le château et la tour de l'Inquisition (... aujourd'hui appelée Tour de la Justice...)
Quelle ne fut pas ma surprise de voir que le chemin de ronde, initialement couvert de larges dalles de pierre avait été "restauré" dans un style très..euh..comment dire... des plus étonnants...
Oui... Etonnant...
Ainsi, les belles dalles de pierre ont été remplacées par d'autres, entre lesquelles on a intercalé des dalles de couleur...des jaunes, d'autres bleues-vertes....
Mais on n'est pas dans une salle de bains !!!!
...On est sur le rempart intérieur de la Cité de Carcassonne, monument classé au patrimoine mondial de l'UNESCO !
Le rempart intérieur, construit par les Romains et remanié au Moyen-âge....
Restauré par Viollet-Le-Duc...
Et re-remanié en 2015, façon "dance floor"....
Qui est donc l'architecte à qui l'on doit "ça"...?
....
Photographies © Fabienne Calvayrac - avril 2015
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Par lobabel le 14 Avril 2015 à 16:36
Quelle bonne nouvelle ce matin
dans la presse locale !
En effet, dans l'Indépendant d'aujourd'hui, on apprend qu'à l'occasion des vacances de Pâques, la mosaïque gallo-romaine du château comtal sera ouverte aux enfants pour des animations intitulées "Tempus fugit".
Cette mosaïque du 1er siècle avant J.C a été fermée au public au printemps 2006 pour des questions de sécurité:
... la dalle qui la recouvre a été jugée dangereuse par une commission de sécurité mandatée par le Centre des Monuments Nationaux qui a d'ailleurs formellement interdit qu'on y stationne avec le public, juste au cas où...
On pouvait d'ailleurs lire dans la Dépêche du Midi du 10 février 2015:
"En 2006, l'administratrice de la Cité de l'époque, Patricia Corbett, en a fait interdire la visite pour des raisons de sécurité.
La dalle de la cour d'honneur du château comtal qui couvre les mosaïques présentait - et présente toujours - des fragilités:
Des problèmes d'ordre structurel importants qui mettent en cause la solidité générale de l'édifice, écrit l'administratrice, s'appuyant sur un diagnostic réalisé par le bureau de contrôle spécialisé SOCOTEC.
Malgré la demande faite à l'Architecte en chef des Monuments Nationaux, aucun étai n'a été posé depuis, et les infiltrations d'eau poursuivent leur lente oeuvre de dégradation des mosaïques, ternies par un voile calcaire."
Mais aujourd'hui, 2 mois après cet article, le lieu a dû enfin (!!!) être mis aux normes de sécurité par le Centre des Monuments Nationaux puisque la presse annonce que les enfants pourront y aller dans le cadre d'animations.
La terrasse a peut-être été consolidée ou étayée... Enfin, espérons-le...
Car on ne s'amuserait pas avec la sécurité de nos enfants non ?
Même pour quelques sesterces, n'est-ce pas ?
Non... On n'oserait pas tout de même....
Tempus fugit ?
C'est le moins que l'on puisse dire.... !
Car, on pouvait déjà lire dans l'Indépendant du 23 septembre 1955 (oui, oui, 1955 !!!) à propos de la mosaïque et de la terrasse qui la recouvre:
"La protection de la mosaïque.
Un devis, établi le 28 février 1936, devait assurer la protection de la mosaïque. Les précautions prises antérieurement s'avéraient insuffisantes, et on constatait, par places, le décollement de l'aire monochrome. Il ne semble pas que les mesures prises aient eu plus d'effet que les précédentes.
Survint la période 1939-1945. Les dégâts furent aggravés par le mauvais état de la toiture formant terrasse, qui laissait pénétrer des eaux de suintement.
Cette terrasse vient d'être de nouveau bitumée extérieurement, depuis peu de temps.
La mosaïque elle-même reste dans un état dangereux pour sa conservation et son aspect peu reluisant a incité les autorités responsables à en fermer l'accès au public depuis plusieurs années."
.... Donc, 60 ans après cet article (qui n'était pas le premier sur le sujet...), et 2 mois après l'article de la Dépêche du Midi, la mosaïque aurait retrouvé toute sa splendeur et serait enfin un lieu "sûr" et aux normes de sécurité !
... Enfin !!!! .... Il était temps !
Crédit photo © Fabienne Calvayrac 2013
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Par lobabel le 23 Mars 2015 à 13:27
A découvrir au musée lapidaire du château comtal, quelques carreaux de terre cuite, datant du XVIème siècle ...
Le fauconnier y côtoie la Dame ou le soldat, sous le regard de créatures parfois inquiétantes...
Des animaux, des blasons, des végétaux ornent également certains de ces carreaux...
Photographies © Fabienne Calvayrac - 2012
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Par lobabel le 22 Mars 2015 à 12:18
En cette année 1808, le sieur Jacques Rancoule, entrepreneur d'ouvrages publics résidant à La Trivalle, se voit confier la mission de curer le Grand Puits de la Cité pour la somme de 200 frs...
Les légendes concernant les trésors enfouis dans ce puits étaient encore très présentes dans les esprits comme dans la "tradition de la voix publique". L'entrepreneur accepte le contrat. Pensait-il trouver quelques richesses dans les profondeurs de l'ouvrage ?
Cependant, Jacques Rancoule ne réalise pas le curage prévu, inquiet pour lui comme pour ses ouvriers, quant au risque d'asphyxie par le gaz méphitique de l'eau.
On fait alors appel à Monsieur Reboulh, pharmacien de son état, afin qu'il effectue des analyses et autres expériences et que l'on soit assuré qu'il n'y ait aucun risque.
Monsieur Reboulh se rend sur les lieux le 17 septembre 1808, accompagné de Jean-Pierre Champagne, architecte ingénieur de la ville.
Ils font descendre alors 2 lampes à huile dans le puits, jusqu'à la surface de l'eau.
Les lampes ne s'étant pas éteintes, on en conclut qu'il n'y a aucun risque à réaliser le curage du Grand Puits.
Jacques Rancoule et ses ouvriers commencent les travaux le 22 septembre 1808, sous la direction de l'architecte Champagne. Le curage du puits est terminé le 22 décembre suivant.
Ces travaux donnèrent lieu à des relevés que voici:
- l'ouverture du puits à la surface de la margelle est de 3,60m de diamètre
- du niveau de la margelle à la plus grande profondeur il y a 21 pieds, 3 pouces ou 20 toises, 1 pied, 6 pouces, ou encore 39 mètres 453 millimètres
- le diamètre de la base à l'endroit le plus profond est de 3 mètres 46 centimètres
On nota par ailleurs avec humour que:
"...le peu de conséquence des objets qui furent trouvés dans ce puits donna le démenti à la tradition populaire ainsi qu'aux annalistes et trompa l'espoir de l'entrepreneur."
Qu'avait-on remonté du Grand Puits ?
- "Une petite bourse de peau verte dans laquelle étaient quelques pièces de monnaie de cuivre blanchi, d'un côté était un faisceau d'armes, représentant des flèches et des foudres, de l'autre un écusson avec des lions et des fleurs et une inscription difficile à lire, on ne peut reconnaître la date"
- "un casque de fer de forme romaine très usé et dévoré par la rouille"
- "plusieurs flèches de forme différente"
- "...une si grande quantité de pierre moellon qu'elle aurait été suffisante pour bâtir une maison à loger une famille" ce qui justifiait les 3 mois de travail que le curage du puits avait nécessité.
Le sieur Rancoule tenta alors d'obtenir une indemnité. Dans un premier temps, il réclama 2414 frs, puis 1876 frs, mais n'obtint finalement que 300 frs...
Au cours du XIXème siècle, le Grand Puits fera de nouveau l'objet d'au moins deux autres curages en 1832 et en 1881, mais on y trouva rien de plus !
Et malheureusement, la petite histoire ne nous dit pas ce qu'il est advenu des ces objets remontés du Grand Puits en 1808...
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