• La Tour du Tréseau (Trésor) est construite sur l'enceinte intérieure de la Cité.

    Elle était, au XIVème siècle, une annexe de la Trésorerie de la sénéchaussée royale de Carcassonne. 

    Elle se compose de 4 niveaux sur une cave qui est taillée dans le roc.

    Par sa position, la Tour du Tréseau complète les défenses de la Porte Narbonnaise.

     

     

    La Tour du Tréseau...

    Ci-dessus:

    La Tour du Tréseau au XIXème siècle, avant les restaurations

     

     

    La Tour du Tréseau

    Ci-dessus:

    Au premier plan:

    la Barbacane Saint-Louis

    (XIIIème s.)

    derrière laquelle on devine la tour nord de

    la Porte Narbonnaise

    ( Fin XIIIème-Début XIVème s.)

    Au second plan:

    La Tour du Tréseau sur l'enceinte intérieure

    (fin XIIIème - début XIVème s.)

    En contrebas de la Tour du Tréseau:

    la Tour de Bérard (XIIIème s.)

    Entre la Barbacane Saint-Louis

    et la Tour de Bérard:

    Enceinte extérieure (XIIIème s.)

    Photographie © F. Calvayrac 2011

     

     

    La Tour du Tréseau...

     

     Ci-dessus:

    La Tour du Tréseau pendant les restaurations du XIXème S.

    Il reste encore quelques maisons dans les lices...

     

    La Tour du Tréseau

    Ci-dessus:

    Le flanc nord de la Tour du Tréseau contre lequel sont construites des latrines

     

    La Tour du Tréseau

     

    La Tour du Tréseau

     

    Ci dessus:

    2 photographies de la salle du deuxième niveau qui est équipée d'une cheminée, d'une alcove et d'un accès aux latrines. La trappe visible au sol permet la communication avec le niveau inférieur. Une autre trappe, dans la voûte, communique avec l'étage supérieur.

    Ce niveau est accessible de la Cité.

     

    La Tour du Tréseau

     

     

    La Tour du Tréseau

     

    La Tour du Tréseau

     

    Ci-dessus:

    Salle des niveaux inférieurs

     

    Photographies © Fabienne Calvayrac

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    8 commentaires
  • Le saviez-vous ... ?

    Cette expression, que nous connaissons tous, n'a rien à voir avec l'oiseau du même nom.

    Elle vient du verbe choeter, disparu aujourd'hui, qui signifie au Moyen-âge, être coquet, élégant.

    Etre chouette signifie donc à l'origine être beau, agréable à regarder.

     

    C'est chouette !

     

    Quant à l'oiseau que nous connaissons sous le nom de chouette, on l'appelle çuete aux XIème et XIIème siècles, chouate au XIIIème siècle, puis chüette au siècle suivant...

     

    C'est chouette !

     

    Ce n'est qu'au XVIème siècle que le mot chouette apparaît sous la forme que nous connaissons aujourd'hui !

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    12 commentaires
  •  

    A Carcassonne, ce que l'on appelle "les lices" est l'espace compris entre les deux enceintes de la Cité. Mais à l'origine, le mot "lice" désigne une palissade de bois dont on entourait les remparts des châteaux ou des villes fortifiées en cas d'attaque.

    Les Lices Hautes au fil du temps...

    Les lices de la Cité on longtemps été habitées après le Traité des Pyrénées (1659).

    Certaines des maisons que l'on voit sur ces vieilles cartes postales et ces photos anciennes ont existé jusqu'au début du XXème siècle. Elles étaient habitées par les ouvriers tisserands qui travaillaient dans l'industrie du drap. En 1846, plus de 30% des habitants de la Cité résidaient dans les Lices.

    L'architecte Viollet-Le-Duc qualifiait ces masures de "maisons parasitaires" et il les a fait détruire afin que les lices soient dégagées comme elles l'étaient à la période médiévale.

    Il a en effet exigé que ces parcelles soient rachetées aux propriétaires en mesure de produire un acte de propriété, et que les autres soient chassés sans attendre.

    Mais l'achat de ces terrains, comme l'expulsion des habitants a demandé du temps, et à la mort de l'architecte, le 17 septembre 1879, une grande partie de ces maisons existaient encore.

    D'après l'historien Joseph Poux, en 1855, 122 maisons, 18 jardins et 12 pâtus occupaient les Lices. Basses-cours, lapinières, porcheries permettaient aux habitants, très pauvres, de compléter leur alimentation.

    Les espaces ruraux représentaient à peu près 1/4 des parcelles.

     

    Les Lices Hautes au fil du temps...

     

    En 1867, des becs de gaz sont installés afin de remplacer les lampes à huiles.

    Les Lices Hautes au fil du temps...

    Photographie © André Langlois 

     

    Les Lices Hautes au fil du temps... 

    Photographie © André Langlois

     

    Les Lices de la Cité sont aujourd'hui une aire de circulation plus ou moins bien respectée par ceux qui l'emprunte... 

    "Entrer en lices"....

     

    Photographie © Fabienne Calvayrac  2014

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    15 commentaires
  • Détails...

     

    Sur les hauteurs de Saint-Nazaire...

     

    Sur les hauteurs de Saint-Nazaire...

     

    Sur les hauteurs de Saint-Nazaire...

     

    Sur les hauteurs de Saint-Nazaire...

     

    Sur les hauteurs de Saint-Nazaire...

     

    Sur les hauteurs de Saint-Nazaire...

     

    Sur les hauteurs de Saint-Nazaire...

     

     

    Photographies © Fabienne Calvayrac -2012

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    20 commentaires
  • La Cité insolite et méconnue...

     

    Dans le ventre de la Cité...... Chez un particulier....

     

    Dans le ventre de la Cité...... Chez un particulier....

     

    Dans le ventre de la Cité...... Chez un particulier....

     

    Dans le ventre de la Cité...... Chez un particulier....

     

    Dans le ventre de la Cité...... Chez un particulier....

     

    Dans le ventre de la Cité...... Chez un particulier....

     

    Photographies © Fabienne Calvayrac 2012

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    8 commentaires
  • La préservation du patrimoine n'est pas une mince affaire....

    Je sais que le coût des restaurations d'un monument ou d'objets classés est souvent exorbitant, mais quelle tristesse de voir d'aussi jolis moulages, certainement dûs à Viollet-Le-Duc, abandonnés ainsi, dehors, sous des bâches déchirées et exposés aux intempéries...

    Le patrimoine abandonné....

     

    Ces sculptures ne seraient-elles pas mieux dans un musée ? Ne présentent-elles aucun intérêt ?

     

    Le patrimoine abandonné....

     

    A l'évidence, ces moulages oubliés ne sont pas une priorité....

    Sans doute un jour les retrouvera-t-on chez un particulier de peu de scrupules, comme cela arrive, hélas, trop souvent...

     

    Le patrimoine abandonné....

     

     

    Le patrimoine abandonné....

     

    Je trouve ça vraiment navrant  et honteux .....

     

     

    Photographies: © Fabienne Calvayrac - 2014

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    7 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires